Maurice Julliard : Hors norme
Associé au sein du groupe CIEC – cabinet de gestion de patrimoine – depuis 2019, Maurice Julliard est également à l’initiative du Club Élite Patrimoine Privé qui réunit les acteurs les plus compétents du secteur. Son but : proposer des offres performantes à travers des produits structurés ultra-qualitatifs. Doté d’une grande expérience, d’évidentes compétences techniques et de qualités de manager unanimement reconnues, Maurice Julliard fait partie de ceux qui ne laissent pas leurs interlocuteurs indifférents. Portrait d’un profil atypique.
Ce portrait sera publié dans l'édition 2024 du hors série
Les 100 qui font le patrimoine, publié par le magazine Décideurs
Difficile de retracer le parcours de Maurice Julliard en quelques lignes. Depuis 30 ans, cet ancien sportif professionnel n’a de cesse de relever des défis, de gravir les échelons et d’enchaîner les fonctions à responsabilité. Que ce soit dans le secteur bancaire ou l’univers des compagnies d’assurances. Principalement au sein du groupe Covéa – groupe mutualiste français, propriétaire de MMA, Maaf, GMF – où il occupera des fonctions de cadre dirigeant dans les années 2010. Une carrière toute tracée ? Pas tout à fait. Après quinze années passées chez Covéa, Maurice Julliard rejoint, en tant qu’associé, le groupe CIEC, un cabinet de gestion de patrimoine à taille humaine. Rien d’étonnant pour cet enfant du Sud-Ouest, biberonné à la valeur travail et à la performance, qui aspire, avant tout, à être utile. « Il est profondément tourné vers les autres et place les valeurs humaines au centre de tout ce qu’il entreprend, témoigne Jérémy Suissa, responsable BNP Paribas Privalto France. Il s’implique toujours à 100 %. C’est une de mes plus belles rencontres dans le monde de la finance.» Convaincu que le métier de conseiller en gestion de patrimoine, lorsqu’il est pratiqué avec éthique, peut changer des vies, celui qui dispose d’un solide réseau fonde le Club Élite Patrimoine Privé en 2021. Objectif : réunir les acteurs du métier qui partagent des valeurs
communes, négocier avec des banques et compagnies d’assurances de premier plan et, ainsi, être en capacité de proposer des produits structurés de qualité. Le succès est là. En moins de trois ans, le club compte une quarantaine de membres triés sur le volet et des partenaires prestigieux comme MMA, Cardif, Generali, Swisslife, Vie Plus.
Une réussite qui s’explique naturellement par l’influence de son fondateur, mais aussi par sa personnalité. « C’est un homme fidèle et protecteur, qu’on a réellement envie de suivre », poursuit Jérémy Suissa. « Il incarne une vision plus humaine de la finance. Il ne pense pas qu’aux chiffres ou au rendement », analyse Thomas Camart, cofondateur d’un family office et membre du club, sans cacher son admiration pour celui qu’il considère comme un visionnaire bienveillant, soulignant au passage son mental d’acier et la force des choix qu’il a pu faire tout au long de sa carrière.
« C’est un vrai leader qui embarque avec lui ses collaborateurs. Il les met toujours en avant et sait les accrocher, quel que soit le projet »
Performances
À l’origine de cette carrière hors du commun ? Sa curiosité, sans doute. Mais aussi cet accident de la route qui touchera ce sportif de haut niveau dans sa chair au début des années 1990. Plus possible, dès lors, d’envisager une carrière de handballeur professionnel. L’étudiant en faculté de sport intègre Paribas en 1991. Maurice Julliard suit une formation en interne, observe et apprend progressivement à gérer une clientèle de particuliers. Repéré par les cadres de la banque, le jeune conseiller enchaîne les fonctions au sein de la maison. « En l’espace de sept ans, chez Paribas, j’ai changé cinq fois d’activité, précise ce compétiteur, habitué à s’adapter à des contextes nouveaux pour atteindre les objectifs qu’il se fixe. Je rencontre des personnes inspirantes et travaille d’arrache- pied. J’envisage toujours l’étape d’après. Je m’efforce d’apprendre les codes, les méthodes, les éléments de langage... » Au bout de quelques années, Maurice Julliard intègre la banque d’Écosse à Paris en tant que responsable national des partenariats. Durant trois ans, l’homme signe de belles performances et se fait remarquer. Si bien qu’il est sollicité pour monter en grade outre-Manche.
En 2019, après quinze années chez Covéa, il s’associe à Alain Kilimli, au sein du groupe CIEC, spécialisé en gestion de patrimoine. Ensemble, les deux hommes entendent apporter un accompagnement de pointe à leurs clients (principalement des particuliers) et leur proposer des solutions les plus qualitatives. Comme à son habitude, Maurice Julliard met son énergie au service de la quinzaine de collaborateurs de la maison répartis entre Paris et Lyon et de ses 4 000 clients. Avec eux, il réorganise et optimise la trajectoire de l’entreprise.
Audacieux et curieux
Oui mais voilà, attaché à ses racines et sa famille, Maurice Julliard n’a pas l’intention de quitter le sol tricolore. Audacieux, en 2000, il change de cap et fonde, avec le concours de deux associés, deux agences de communication, dont Satsuma communication. « Je prends conscience que la logique du partenariat s’applique à tous les secteurs », explique-t-il, reconnaissant découvrir un nouvel environnement. Les clients sont au rendez-vous. Et pas des moindres. M6, France TV, TPS et d’autres grands comptes sollicitent l’expertise de ce nouvel acteur de la communication. S’il est fier de cette expérience, au bout de 4 ans, Maurice Julliard aspire à rejoindre le sud-ouest de la France. « Je déménage à Toulouse et décide de postuler pour plusieurs compagnies d’assurances implantées localement, explique celui qui rejoint MMA (groupe Covéa) en tant que manager en 2004. J’ai envie de proximité, de travailler avec des équipes différentes et de retrouver, pour un temps, le terrain. »
« Il parle de la même façon quand il négocie avec des PDG de grands groupes et lorsqu’il parle assurance vie avec des propriétaires terriens de la région toulousaine »
« Un vrai leader »
Encore une fois, l’homme apprend les codes, fait ses preuves et sort du lot. Quelques années plus tard, il est sollicité pour piloter les régions Sud-Est et Sud-Ouest et devient rapidement responsable du réseau national salarié de MMA. Pas question de s’arrêter là. Investi, il est nommé directeur des “Réseaux Vie” pour MMA, la Maaf et GMF, pilotant ainsi – au-delà des réseaux salariés –, « MMA Expertise Patrimoine”, le courtage « Vie ». « Ce qui représente plus de deux mille conseillers en gestion de patrimoine et courtiers, précise le manager qui se pose en chef d’orchestre. J’ai la chance de pouvoir m’appuyer sur des équipes formidables.» Et l’homme n’est pas du genre à se cacher derrière le travail de ceux qui l’entourent. Grand travailleur et fin technicien, Maurice Julliard connaît ses dossiers, ses équipes et son environnement. Jérémy Suissa témoigne : « C’est un vrai leader qui embarque avec lui ses collaborateurs. Il les met toujours en avant et sait les accrocher, quel que soit le projet. »
En 2019, après quinze années chez Covéa, il s’associe à Alain Kilimli, au sein du groupe CIEC, spécialisé en gestion de patrimoine. Ensemble, les deux hommes entendent apporter un accompagnement de pointe à leurs clients (principalement des particuliers) et leur proposer des solutions les plus qualitatives. Comme à son habitude, Maurice Julliard met son énergie au service de la quinzaine de collaborateurs de la maison répartis entre Paris et Lyon et de ses 4 000 clients. Avec eux, il réorganise et optimise la trajectoire de l’entreprise.
Club Élite Patrimoine Privé
En parallèle de ses activités de directeur général et d’associé, Maurice Julliard développe deux autres projets : une académie dédiée à la reconversion dans le secteur financier des sportifs de haut niveau et le Club Élite Patrimoine Privé. La finalité de ce dernier projet ? Réunir et fédérer une communauté de professionnels – banquiers, assureurs, CGP, experts-comptables, acteurs de l’immobilier, courtiers... – qui partagent non seulement les mêmes valeurs mais aussi la même ambition : servir les intérêts de leurs clients.
Pas de cotisation, pas de liens capitalistiques. Les membres du club partagent l’envie de « gagner ensemble, précise Maurice Julliard. Nous voulons avoir un poids suffisant pour obtenir des conditions favorables auprès des plus grandes banques et des principaux assureurs. Ceci, pour mettre en place des solutions alliant performance et protection et ainsi générer des victoires pour l’ensemble de nos clients.» Tel un véritable label, le Club Élite Patrimoine Privé est, selon ceux qui le fréquente, un gage de sérieux. « Être membre est, pour nous CGP, une vraie valeur ajoutée, souligne Thomas Camart. C’est rassurant pour nos clients. [Ils] sont très satisfaits.» Jérémy Suissa confirme : « Le club est un succès. Cette activité permet à Maurice Julliard d’exprimer l’ensemble de ses talents.»
Accessible
Pour le plus grand bonheur de cet entrepreneur qui, tout au long de sa carrière, aura cherché à construire des modèles vertueux. Son ambition pour l’avenir ? Continuer l’aventure avec ses associés. Continuer à choisir les collaborations qu’il souhaite mener. Continuer d’agir sur le terrain. Continuer d’œuvrer pour faire du Club Élite Patrimoine Privé, une référence de qualité auprès de l’ensemble des acteurs de la finance tricolore. Continuer, en somme, à mener des projets qui ont du sens.
« Il est profondément tourné vers les autres et place les valeurs humaines au centre de tout ce qu’il entreprend »
« Notre activité dépasse les aspects financiers. Elle a un impact positif sur la vie de nos clients, conclut-il. Cela me rend profondément heureux. » Capable de piloter des équipes à grande échelle, de négocier avec les dirigeants des plus grandes compagnies d’assurances, cet ancien cadre dirigeant de Covea, qui vit entre Toulouse et Paris, n’oublie jamais d’où il vient. Accessible, quelles que soient les fonctions qu’il occupe, l’homme garde toujours les pieds sur terre. Les yeux rivés vers les prochains défis et la tête sur les épaules. « Il parle de la même façon quand il négocie avec des PDG de grands groupes ou lorsqu’il parle assurance vie avec des propriétaires terriens qui vivent à côté de chez lui », conclut Thomas Camart. Inspirant !